Le livre de l'histoire de Fribourg
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Avoyerie du canton de Fribourg et de Murten :: Place Publique du village (accès libre à tous les visiteurs) :: Salle des débats helvètes
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Le livre de l'histoire de Fribourg
Peut être serait-il intéressant pour les générations futures ou même notre propre génération de ne pas oublier l'histoire de nos pères.
Je vous propose de centraliser dans ce document des témoignages, des archives retracant l'histoire du canton, la vie des hommes qui ont fait de Fribourg ce qu'elle est, les actions de fribourgeois, de l'ACF qui resteront gravé dans les écrits, les anecdotes importantes et amusantes sur des firbourgeois, ...
Peut être que sur base de ces informations nous pourrons réaliser un document retraçant l'évolution de notre ville et qui permettra à tout un chacun de se souvenir de notre histoire, de ce qui nous appartiens.
Nous commencerons donc l'histoire le 15 février 1455 (HRP : date de création de la Confédération IG)
A vos plumes...
Je vous propose de centraliser dans ce document des témoignages, des archives retracant l'histoire du canton, la vie des hommes qui ont fait de Fribourg ce qu'elle est, les actions de fribourgeois, de l'ACF qui resteront gravé dans les écrits, les anecdotes importantes et amusantes sur des firbourgeois, ...
Peut être que sur base de ces informations nous pourrons réaliser un document retraçant l'évolution de notre ville et qui permettra à tout un chacun de se souvenir de notre histoire, de ce qui nous appartiens.
Nous commencerons donc l'histoire le 15 février 1455 (HRP : date de création de la Confédération IG)
A vos plumes...
Lothem- Messages : 1243
Date d'inscription : 18/12/2008
Re: Le livre de l'histoire de Fribourg
Bon, je me lance dans un premier témoignage.
C'était en mars-avril ou mai (?) 1457, lorsque j'étais avoyer. Les Lions de Juda avaient pris d'assaut Pontarlier en Franche Comté depuis Grandson. Les cantons avaient tardé à agir mais malgré tout l'ACF était parmi les premières mobilisées et était arrivée à Grandson le lendemain du départ de l'armée illégale de "républicains", et surtout réformées membre du Lion, menée par Gromukus vers Pontarlier.
Du coups, elle était en campement à la frontière de la confédération. Les cantons ne prenaient pas de décision quant à savoir si il fallait attaquer ou pas les républicains qui étaient en FC. Quant aux armées franc comtoise il fallait le temps qu'elles se mettent en place et se dirigent vers le sud.
Il faut noter que les relations entre la FC et la CH étaient tendues à l'époque et plusieurs franc comtois critiquaient le peu de réaction de la confédération face à cette attaque, certains jugeant même, d'après mes sources, que la CH se rendait complice de la révolte.
Tout ce temps perdu a permis aux républicains de mettre en place un nouveau pouvoir à Pontarlier, notamment avec l'aide de leur maire de l'époque. Bref, on était en crise en FC et en CH.
Fribourg était présente sur le terrain avec l'ACF comme à son habitude. Je pense qu'il y avait d'ailleurs au sein de l'ACF quelques soldats de Lausanne mais il faudrait vérifier.
Certains cantons jugeant que la situation regardait maintenant la FC, proposaient de se contenter de surveiller la frontière.
Après conciliabule, Zefa, LG de l'ACF à l'époque, et moi-même, avoyer donc, n'étions pas d'accord avec cette vision, la situation aillant été provoqué en CH, la CH devait participer à la résolution de la crise en aidant les franc comtois, faute de quoi, ceux-ci auraient effectivement pu percevoir la confédération comme complice de l'armée républicaines réformées.
Bref, nous avions entamé des discussions avec les franc comtois pour que l'ACF participe à la bataille de libération de Pontarlier.
Finalement, les événements se sont enchainés et bataille il y a eu. Ce fut une grande victoire pour l'ACF qui subit peu de perte proportionnellement au nombre de soldats engagés. Bien que personnellement, je fus touché par la blessure mortelle qu'avait subit une de mes plus chères amies (qui au finale s'est en sortie après 45 jours de convalescence).
On aurait pu croire que les héros fribourgeois, accueillis en libérateur à Pontarlier, seraient fêté aussi en confédération mais il n'en fut rien. Nombre de soldat mort dans l'armée républicaine étaient des proches des bocans et il fallut attendre Lausanne et puis enfin le retour à Fribourg pour recevoir les honneurs qui étaient dû à notre armée victorieuse.
Quant à notre LG et moi même, nous avons dû justifier nos actes devant certains compatriote.
Pour le fin mot de l'histoire, sachez toute fois que nous avons reçu beaucoup de soutiens, peut être discret mais importants, de personnalités de la confédération.
C'était en mars-avril ou mai (?) 1457, lorsque j'étais avoyer. Les Lions de Juda avaient pris d'assaut Pontarlier en Franche Comté depuis Grandson. Les cantons avaient tardé à agir mais malgré tout l'ACF était parmi les premières mobilisées et était arrivée à Grandson le lendemain du départ de l'armée illégale de "républicains", et surtout réformées membre du Lion, menée par Gromukus vers Pontarlier.
Du coups, elle était en campement à la frontière de la confédération. Les cantons ne prenaient pas de décision quant à savoir si il fallait attaquer ou pas les républicains qui étaient en FC. Quant aux armées franc comtoise il fallait le temps qu'elles se mettent en place et se dirigent vers le sud.
Il faut noter que les relations entre la FC et la CH étaient tendues à l'époque et plusieurs franc comtois critiquaient le peu de réaction de la confédération face à cette attaque, certains jugeant même, d'après mes sources, que la CH se rendait complice de la révolte.
Tout ce temps perdu a permis aux républicains de mettre en place un nouveau pouvoir à Pontarlier, notamment avec l'aide de leur maire de l'époque. Bref, on était en crise en FC et en CH.
Fribourg était présente sur le terrain avec l'ACF comme à son habitude. Je pense qu'il y avait d'ailleurs au sein de l'ACF quelques soldats de Lausanne mais il faudrait vérifier.
Certains cantons jugeant que la situation regardait maintenant la FC, proposaient de se contenter de surveiller la frontière.
Après conciliabule, Zefa, LG de l'ACF à l'époque, et moi-même, avoyer donc, n'étions pas d'accord avec cette vision, la situation aillant été provoqué en CH, la CH devait participer à la résolution de la crise en aidant les franc comtois, faute de quoi, ceux-ci auraient effectivement pu percevoir la confédération comme complice de l'armée républicaines réformées.
Bref, nous avions entamé des discussions avec les franc comtois pour que l'ACF participe à la bataille de libération de Pontarlier.
Finalement, les événements se sont enchainés et bataille il y a eu. Ce fut une grande victoire pour l'ACF qui subit peu de perte proportionnellement au nombre de soldats engagés. Bien que personnellement, je fus touché par la blessure mortelle qu'avait subit une de mes plus chères amies (qui au finale s'est en sortie après 45 jours de convalescence).
On aurait pu croire que les héros fribourgeois, accueillis en libérateur à Pontarlier, seraient fêté aussi en confédération mais il n'en fut rien. Nombre de soldat mort dans l'armée républicaine étaient des proches des bocans et il fallut attendre Lausanne et puis enfin le retour à Fribourg pour recevoir les honneurs qui étaient dû à notre armée victorieuse.
Quant à notre LG et moi même, nous avons dû justifier nos actes devant certains compatriote.
Pour le fin mot de l'histoire, sachez toute fois que nous avons reçu beaucoup de soutiens, peut être discret mais importants, de personnalités de la confédération.
Lothem- Messages : 1243
Date d'inscription : 18/12/2008
Re: Le livre de l'histoire de Fribourg
Biebn qûr qu'il y avait des soldats de Lausanne, c'était la garde Noire de la Noblesse Noire, il y avait aussi des Nobles Noirs de l'ACF et hors ACF à Fribourg.
De plus la Noblesse Noire normalisait les relations avec la FC par la dioplomatie.
Le rôle de la Noblesse Noire ne fut que secondaire mais il permit à l'ACF de réunir suffisament d'effectifs pour être forte au point d'égaler l'armée républicaine.
De plus la Noblesse Noire normalisait les relations avec la FC par la dioplomatie.
Le rôle de la Noblesse Noire ne fut que secondaire mais il permit à l'ACF de réunir suffisament d'effectifs pour être forte au point d'égaler l'armée républicaine.
Invité- Invité
Re: Le livre de l'histoire de Fribourg
Permettez moi un récit légèrement égocentrique... Mais j'ose croire qu'il pourra être interessant...
L'histoire commence lorsque quittant la ferme familiale je vagabondais sur les routes jusqu'à ce qu'un jour je décide de m'arrêter et de m'installer dans la ville de Montélimar dans le Lyonnais-Dauphiné durant l'hiver 1453 ([hrp]Je ne suis pas très sûr de l'année, t'es sûr que la CH débute en 1455?[/hrp]). Paysan ignorant je découvrais la ville et toutes ses possiblités... Mon premier lopin de terre acheté j'avais enfin de quoi vivre et je me hasardais pour la première fois dans une taverne. Parmi ces toutes premières personnes que je rencontrais se trouvait une femme que vous connaissez tous : Nicobess (et là on commence à comprendre pourquoi je commence l'histoire si tôt et si loin de la CH). Une érudit déjà réputée et un personnage impressionnant avec qui, jeune naïf à peine né, je discourais politique et lui demandait déjà comment devenir duc du Lyonnais-Dauphiné! Montélimar et le Lyonnais-Dauphiné comptaient nombre de grands personnages au nom familier pour qui connaît l'histoire de la CH : Nekroman, Gaal, Wahl, Nonikw, Mephistoceles, Manawyddan... Et beaucoup d'autres que j'oublie et que le destin mènera en CH et à Fribourg quelques années plus tard.
Mais le premier acte concret que je fis à Montélimar fut mon engagement dans l'armée de Montélimar. Je me découvrai une vraie passion pour l'art de la guerre et c'est à cette lointaine époque que moi et les autres membre de l'armée de Montélimar jetions les bases de fonctionnement d'une caserne militaire que je m'emploierai à appliquer bien plus tard dans l'ACF. A cette époque la guerre n'avait rien de la sophistication qu'elle a de nos jours... Nous n'étions que de vulgaires brutes en groupes épars tentant tant bien que mal de coordonner nos manoeuvres de combat, nous battant au mieux avec une fourche au pire à mains nues. ([hrp]A ce moment la guerre n'avait pas encore été codée et les corps d'armes / lance n'existaient pas. De même il n'y avait pas d'armes. Pour faire la "guerre" nous devions nous brigander entre groupes simples ...[/hrp]). Ainsi je vécus un certain temps à Montélimar, montant les échelons jusqu'à devenir lieutenant de l'armée de Montélimar et faisant mes tous premiers pas en politique en intégrant le parti des GONES fondé et mené par Gaal. Mais le destin prit une tournure inattendue pour moi... Un jour pris d'une profonde mélancolie, je disparaissais de Montélimar pour ne plus jamais y revenir... C'était au début de l'été 1454 et de long mois durant j'ai erré sur les routes sans but et sans raison, vivant d'expédients, l'âme embrumée...
Ainsi, c'est en loques, à nouveau simple mendiant tel que je le fus en arrivant à Montélimar, que j'arrivais dans un village perdu dans un comté inconnu : Sarlat dans le comté du Périgord. C'était au mois d'octobre 1454, je m'en souviens car l'automne était bien installé. Sarlat n'avait rien de la vie de Montélimar... un obscur village sans âme dans lequel je restais un inconnu et vivait telle une ombre... A force de travail j'avais de nouveau acquis un lopin de terre que je m'échinais à cultiver sans autre horizon dans ma vie. Mais la rumeur enflait... Chaque jour nous entendions les échos venant d'une terre pionnière et lointaine à l'est... Et puis la nouvelle tomba un jour par l'intermédiaire d'un messager : les terres helvètes étaient sorties de la sauvagerie et de l'obscurantisme et ce nouveau pays avait besoin de bras!!! La toute jeune confédération helvétique offrait des terres à tous les hommes valeureux qui auront le courage de venir les défricher!
Alors je sus que c'était ma chance : abandonnant le triste village de Sarlat et mon champ que je laissais sans remord, tant les terres fertiles de la CH me paraissaient prometteuses, je ne pris avec moi que le nécessaire pour le voyage et je traversai le Royaume de France pour rejoindre la CH. Je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée et il ne fut pas si simple, finalement, de trouver une terre et c'est finalement à Fribourg que je pus installer ma demeure à côté de mon champ qui n'était qu'une friche stérile à ce moment. C'était au début de l'année 1455 et ma nouvelle vie commençait ([hrp]Je ne saurais dire la date exacte, mais février c'est pas impossible, à voir avec nicobess qui a bien meilleure mémoire que moi [/hrp]).
Quelle contraste avec le morose comté du Périgord!!! A ce moment Fribourg et la CH étaient en pleine effervescence, le pays se cherchait encore une identité et n'était encore qu'une province du Saint Empire... D'ailleurs il faudra près d'un an pour que la CH devienne un état indépendant reconnu par le Saint Empire ! Et c'est justement sous la direction de Nekroman qui était notre chancellier à ce moment, mais nous n'en sommes pas encore là! Ainsi la CH était en pleine effervescence mais aussi profondément instable... L'afflux massif de tous ces pionniers n'avait pas fait venir que les bonnes gens... Les brigands pullulaient et il ne se passait pas une semaine sans qu'une avoyerie ne soit pillée durant les premières semaines d'existence de la CH... Les routes étaient vraiment dangeureuses à cette époque, pas comme aujourd'hui avec ces petits brigands amateurs qui tentent encore de gagner leur vie malhonnetement.
Mais le pays se contruisait rapidement et je voyais Fribourg croitre sous mes yeux... Et c'est ainsi que durant mes premiers jours à Fribourg je me hasardais dans le centre-ville et je tombai sur une taverne au nom étrangement familier : "La Bénichon". Intrigué j'entrai dans la taverne et c'est avec surprise que je reconnus immédiatement la tenancière : Nicobess, telle que je l'avais vue la première fois, derrière son comptoir servant les même nougats qui avait fait sa renommée à Montélimar.
Le destin aime ce genre de facéties semble-t-il... Être parti si loin et si longtemps pour finalement entrer à nouveau dans la Bénichon... Je n'étais plus certes un vagabond loqueteux, mais je n'étais encore qu'un simple paysan et le destin aimant à se répéter semble-t-il, il ne me faudra pas longtemps pour intégrer la toute nouvelle ACF et retrouver mon ancien grade de lieutenant...
[hrp]La suite et les premiers avoyers de Fribourg une autre fois... Quand j'aurais le temps et l'envie[/hrp]
L'histoire commence lorsque quittant la ferme familiale je vagabondais sur les routes jusqu'à ce qu'un jour je décide de m'arrêter et de m'installer dans la ville de Montélimar dans le Lyonnais-Dauphiné durant l'hiver 1453 ([hrp]Je ne suis pas très sûr de l'année, t'es sûr que la CH débute en 1455?[/hrp]). Paysan ignorant je découvrais la ville et toutes ses possiblités... Mon premier lopin de terre acheté j'avais enfin de quoi vivre et je me hasardais pour la première fois dans une taverne. Parmi ces toutes premières personnes que je rencontrais se trouvait une femme que vous connaissez tous : Nicobess (et là on commence à comprendre pourquoi je commence l'histoire si tôt et si loin de la CH). Une érudit déjà réputée et un personnage impressionnant avec qui, jeune naïf à peine né, je discourais politique et lui demandait déjà comment devenir duc du Lyonnais-Dauphiné! Montélimar et le Lyonnais-Dauphiné comptaient nombre de grands personnages au nom familier pour qui connaît l'histoire de la CH : Nekroman, Gaal, Wahl, Nonikw, Mephistoceles, Manawyddan... Et beaucoup d'autres que j'oublie et que le destin mènera en CH et à Fribourg quelques années plus tard.
Mais le premier acte concret que je fis à Montélimar fut mon engagement dans l'armée de Montélimar. Je me découvrai une vraie passion pour l'art de la guerre et c'est à cette lointaine époque que moi et les autres membre de l'armée de Montélimar jetions les bases de fonctionnement d'une caserne militaire que je m'emploierai à appliquer bien plus tard dans l'ACF. A cette époque la guerre n'avait rien de la sophistication qu'elle a de nos jours... Nous n'étions que de vulgaires brutes en groupes épars tentant tant bien que mal de coordonner nos manoeuvres de combat, nous battant au mieux avec une fourche au pire à mains nues. ([hrp]A ce moment la guerre n'avait pas encore été codée et les corps d'armes / lance n'existaient pas. De même il n'y avait pas d'armes. Pour faire la "guerre" nous devions nous brigander entre groupes simples ...[/hrp]). Ainsi je vécus un certain temps à Montélimar, montant les échelons jusqu'à devenir lieutenant de l'armée de Montélimar et faisant mes tous premiers pas en politique en intégrant le parti des GONES fondé et mené par Gaal. Mais le destin prit une tournure inattendue pour moi... Un jour pris d'une profonde mélancolie, je disparaissais de Montélimar pour ne plus jamais y revenir... C'était au début de l'été 1454 et de long mois durant j'ai erré sur les routes sans but et sans raison, vivant d'expédients, l'âme embrumée...
Ainsi, c'est en loques, à nouveau simple mendiant tel que je le fus en arrivant à Montélimar, que j'arrivais dans un village perdu dans un comté inconnu : Sarlat dans le comté du Périgord. C'était au mois d'octobre 1454, je m'en souviens car l'automne était bien installé. Sarlat n'avait rien de la vie de Montélimar... un obscur village sans âme dans lequel je restais un inconnu et vivait telle une ombre... A force de travail j'avais de nouveau acquis un lopin de terre que je m'échinais à cultiver sans autre horizon dans ma vie. Mais la rumeur enflait... Chaque jour nous entendions les échos venant d'une terre pionnière et lointaine à l'est... Et puis la nouvelle tomba un jour par l'intermédiaire d'un messager : les terres helvètes étaient sorties de la sauvagerie et de l'obscurantisme et ce nouveau pays avait besoin de bras!!! La toute jeune confédération helvétique offrait des terres à tous les hommes valeureux qui auront le courage de venir les défricher!
Alors je sus que c'était ma chance : abandonnant le triste village de Sarlat et mon champ que je laissais sans remord, tant les terres fertiles de la CH me paraissaient prometteuses, je ne pris avec moi que le nécessaire pour le voyage et je traversai le Royaume de France pour rejoindre la CH. Je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée et il ne fut pas si simple, finalement, de trouver une terre et c'est finalement à Fribourg que je pus installer ma demeure à côté de mon champ qui n'était qu'une friche stérile à ce moment. C'était au début de l'année 1455 et ma nouvelle vie commençait ([hrp]Je ne saurais dire la date exacte, mais février c'est pas impossible, à voir avec nicobess qui a bien meilleure mémoire que moi [/hrp]).
Quelle contraste avec le morose comté du Périgord!!! A ce moment Fribourg et la CH étaient en pleine effervescence, le pays se cherchait encore une identité et n'était encore qu'une province du Saint Empire... D'ailleurs il faudra près d'un an pour que la CH devienne un état indépendant reconnu par le Saint Empire ! Et c'est justement sous la direction de Nekroman qui était notre chancellier à ce moment, mais nous n'en sommes pas encore là! Ainsi la CH était en pleine effervescence mais aussi profondément instable... L'afflux massif de tous ces pionniers n'avait pas fait venir que les bonnes gens... Les brigands pullulaient et il ne se passait pas une semaine sans qu'une avoyerie ne soit pillée durant les premières semaines d'existence de la CH... Les routes étaient vraiment dangeureuses à cette époque, pas comme aujourd'hui avec ces petits brigands amateurs qui tentent encore de gagner leur vie malhonnetement.
Mais le pays se contruisait rapidement et je voyais Fribourg croitre sous mes yeux... Et c'est ainsi que durant mes premiers jours à Fribourg je me hasardais dans le centre-ville et je tombai sur une taverne au nom étrangement familier : "La Bénichon". Intrigué j'entrai dans la taverne et c'est avec surprise que je reconnus immédiatement la tenancière : Nicobess, telle que je l'avais vue la première fois, derrière son comptoir servant les même nougats qui avait fait sa renommée à Montélimar.
Le destin aime ce genre de facéties semble-t-il... Être parti si loin et si longtemps pour finalement entrer à nouveau dans la Bénichon... Je n'étais plus certes un vagabond loqueteux, mais je n'étais encore qu'un simple paysan et le destin aimant à se répéter semble-t-il, il ne me faudra pas longtemps pour intégrer la toute nouvelle ACF et retrouver mon ancien grade de lieutenant...
[hrp]La suite et les premiers avoyers de Fribourg une autre fois... Quand j'aurais le temps et l'envie[/hrp]
zefamousmitch- Messages : 1178
Date d'inscription : 17/10/2007
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